Est-il possible de ne pas décider ?

A quand remonte ta dernière décision ? 

Ne sommes-nous pas sans cesse décideur ?
De nos pas, de nos repas, de nos paroles…

Comment procédons-nous ?

Sans doute faut-il distinguer les décisions par la perception de leurs enjeux. Chacune a des conséquences, à plus ou moins long terme.
Le choix de mon repas en aura sur mon poids et sur ma santé.
Le choix de mes mots sur la qualité de mes relations.
Le choix de mon rythme de vie sur mon énergie et mon efficacité.
Les exemples sont infinis… 

A commencer par le choix de mes pensées, ma plus grande liberté… En suis-je conscient.e ?

Et pourtant, mes pensées ne forgent-elles pas mon état d’esprit ?

Quelle extrême influence sur ma vie !

Plutôt que d’en parler, je te propose d’explorer le champ de ta prise de décision avec une carte mentale et 2 citations.

« Pour prendre une décision, il faut être un nombre impair de personnes, et trois c’est déjà trop »
Georges Clemenceau

« La vie mettra des pierres sur ta route.
A toi de décider d’en faire des murs ou des ponts. »
Coluche

Laisser la décision au hasard est aussi une option, avec une pièce ou un dé.
Une version extrémiste de ce choix est présentée en 1971 par Luke Rhinehart dans son roman « l’homme-dé »  

A chacun ses inéluctables choix !
puis :
Les jeux sont faits, rien ne va plus ou plutôt : que le meilleur advienne ! 

Auto-coaching :

Quelles décisions sont faciles à prendre ? Lesquelles me semblent plus délicates ?
Quels facteurs influencent mes choix ? Mes émotions ? Mes proches ? Mes a priori ? ……..
Quelle méthode ai-je déjà utilisé pour les décisions délicates ?
Quelle place j’accorde au hasard, à la réflexion, à mon intuition ?
Quelle décision ai-je à prendre prochainement ? Ai-je évalué ses enjeux ? Comment suis-je prêt.e à en assumer la responsabilité ?

Objectifs >< Moyens sans parler du Sens...

En tant que coach en gestion de carrière, combien de fois ai-je entendu en réponse à la question que voulez-vous ? « un travail » ou « gagner ma vie » ou « gagner de l’argent »…

Pour quoi ? Pour vivre… mais la vie n’est-elle pas déjà là, pas besoin de la gagner (nous l’avons gagnée à la naissance), quant à l’argent : est-ce qu’il nous fait vivre ? Nous aurons sans doute l’occasion d’apprendre que non dans les mois, années qui s’annoncent !

En fait, l’argent n’est qu’un moyen, pas une fin (encore moins une faim : il ne nourrit pas !). L’argent n’est concrètement qu’une énergie basée sur la confiance. Le travail s’il est dépourvu de sens et d’envie, est également un moyen… qui plus est présenté comme le moyen d’avoir de l’argent : un moyen pour obtenir un moyen !!! Aie

Je regrette que notre éducation nous ai appris à viser des moyens plutôt que des objectifs : « tu dois avoir ton bac pour faire des études », « il faut que tu passes ton permis »… Dans les 2 cas qui plus est : des moyens présentés pour atteindre des moyens ! Pas étonnant que les jeunes ne soient pas motivés par notre programme.

Après l’âge de 6 ans ; on passe de « Tu veux faire quoi plus tard ? », un objectif à « C’est important de bien travailler à l’école », un moyen. Quelle programmation !

Comment distinguer les moyens des objectifs ?

Facile : dès que je raisonne en « il faut que… » ou « je dois … » : je parle de moyens. Autre façon de repérer les moyens : le manque de motivation. Il faut que je fasse la vaisselle, il faut que je postule à cette offre, ou même je dois réserver les vacances… Mon manque d’enthousiasme montre que je me limite aux moyens en omettant l’envie.

Qu’est-ce qu’un objectif ?

L’objectif est ce que je désire : j’en ai enVie !
Je peux l’imaginer réalisé : je me vois satisfait.e de sa concrétisation. Par exemple, je m’imagine être codeur/codeuse au sein d’une équipe dynamique et bienveillante, dans une entreprise d’informatique proche de chez moi. Ce travail m’offre mon indépendance.
Un objectif est source de motivation, surtout quand il a du sens.

En résumé, un moyen correspond à « il faut que … » alors qu’un objectif correspond à « j’ai envie de … ». La motivation est connectée au sens de mon objectif.

Si je contacte le pourquoi du moyen, sa raison d’être, je peux accéder à l’objectif visé et donc à mon envie, ma motivation. Par exemple, « Je dois passer mon permis », peut correspondre à « j’ai envie de partir en vacances avec mes amis. » ainsi je contacte ce qui a du sens pour moi.

Autre astuce pour distinguer le moyen de l’objectif : il y a forcément plusieurs moyens pour atteindre mon objectif. S’il n’y a qu’un seul moyen c’est que je le considère comme un objectif ;.. ou comme un piège qui peut devenir une excuse de renoncement. Pour l’exemple précédent, passer mon permis est un moyen parmi d’autres, un autre de mes amis pourrait conduire, on pourrait partir à vélo, en train… autant de moyens pour réaliser l’objectif qui me tient à cœur : partir en vacances avec les amis.

Auto-coaching :
Qu’est-ce qui me tient vraiment à cœur ? De quoi ai-je vraiment envie ? Qu’est-ce que cela va m’apporter ?
Et si je m’autorisais désormais à suivre mes envies, ce qui fait sens pour moi ? 

Distraction >< Concentration

Qu’est-ce qui motive le choix de mes actions ?
Est-ce l’objectif que je souhaite atteindre (FOCUS)
ou
l’envie de détourner mon attention (FUITE) ?

La distraction évoque un éloignement alors que la concentration appelle un rapprochement (aller vers).

La distraction invite à l’oubli alors que la concentration suppose un choix, celui de la cible.

Côté satisfaction, d’une part elle relève d’une activité autotélique (qui se suffit à elle-même de par son sens pour l’individu) et d’autre part c’est plutôt une compensation ( éventuellement artificielle) de la frustration.


Pour autant, un équilibre entre concentration et distraction peut être utile. Quand on est trop concentré sur un projet enthousiasmant, au détriment d’autres aspects de notre vie, il peut être utile de s’en distraire, de prendre du recul.

Par contre, quand on a aucun projet porteur de sens et juste des activités prenantes mais non motivantes, cela ne relève pas de la concentration (au sens activité autotélique) et même la distraction ne suffira pas à compenser le manque. Au contraire, elle risque à moyen ou long terme d’amplifier les frustrations. En effet, il est probable que j’ai alors besoin de davantage d’argent pour me distraire, ce qui me poussera peut-être à travailler plus pour compenser la frustration générée par ledit travail ! Quel cercle vicieux !!!

Pour déjouer ce genre de situation, peut-être est-il temps de me concentrer sur moi-même.

Aller à ma rencontre pour mieux me connaître et identifier mes véritables sources de satisfactions.

Un premier pas peut être de le faire en mode auto-coaching (les articles de ce blog y invitent), avec l’écriture de son journal (mode d’emploi offert sur demande). De précieux rendez-vous avec soi-m’aime.

Ensuite, pour déjouer les pièges que l’on sait si bien se tendre (cf. le cercle vicieux des distractions), l’aide d’un coach peut s’avérer utile. Peut-être est-il temps de faire un point sur son parcours pro avec un bilan de compétences…

Qui prendra la décision pour moi ?

Pour en savoir plus sur l’accompagnement de gestion de carrière, dont le bilan de compétences, ou pour recevoir le mode d’emploi écriture, voici comment me contacter :
https://www.leaderdesoi.com/contact/

Précédemment de la distraction : https://www.jepilotemavie.net/2021/06/27/distractions/

Des Voeux pour donner Vie à ce que je Veux

***

En ce 1er jour de 2022, les vœux sont pour certains de rigueur (par obligation sociale, par éducation…) et pour d’autres de plaisir (par envie de partage, de lien, par intention d’Amour…).
En cette période où la distanciation sociale est martelée comme un remède à nos maux *
je nous souhaite d’en profiter pour rencontrer vraiment, intensément, en priorité,
la personne la plus importante de notre vie :

soi-même, et même soi-m’aime !  **
Sans elle, rien n’est possible ! 

 

Souhaiter que cette année « cela aille mieux » me semble vain !
Je préfère à l’instar de Gandhi, nous souhaiter de créer ce que nous voulons voir advenir :
« Soyons le changement que nous voulons pour le monde. »

Ainsi je t’invite à noter tes Voeux pour 2022
Tes Voeux = ce que tu Veux + ce que tu vas Oser 

Les nOter est un premier pas symbolique de Oser
tout en récapitulant ce que je veux
Il restera ensuite à leur donner Vie au fil des jours,
et à se rappeler de temps en temps ce que je veux pour garder le cap,
pour cela l’écrit permet de nous rappeler à nous-même !

Je nous souhaite d’assumer la pleine Responsabilité de notre Vie,
et ainsi d’exprimer notre puissance personnelle.
A tes Voeux ! 

Je laisse à Maud Ankaoua, le mot de la fin :

« Respire, le plan est toujours parfait. »

Bonus musical

* je reste perturbée par le choix sanitaire de « distanciation sociale » plutôt que « distanciation physique » ?  Peux-tu m’éclairer ?

** n’est-ce pas le but de ce blog d’auto-coaching : t’inviter à aller à ta rencontre et à exercer ton pouvoir personnel ?
NB : il est possible que dans les semaines à venir, je me consacre à un projet et que je n’écrive pas de nouveaux articles… pour autant, tous les précédents restent à ta disposition, peut-être auras-tu envie de reprendre le calendrier AAA Avant Après Avance : en voici le 1er article https://www.jepilotemavie.net/2020/01/01/calendrier-aaa-pour-aborder-2020/

*** mon 1er ananas : le 1er que j’ai cueilli moi-même 😉

Gratitude, une liberté fondamentale inaliénable

    « Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour, pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même. »   Tecumseh

 

Que j’en ai conscience ou pas, quelques soient les circonstances, j’ai une énorme influence sur ma vie !
Cela commence par mes pensées, ou plutôt mes croyances (ma carte du monde qui définit le territoire de mes pensées).
Même si elles peuvent être influencées… mes pensées m’appartiennent.
Quelles que soient les circonstances, je peux, si c’est mon choix, et que j’en fais l’effort, (re)prendre le pouvoir sur mes pensées… et par conséquence, petit à petit, sur ma vie.
Certains (influenceurs ?) m’expliqueront que c’est la réalité qui détermine ma vie.

Qu’est-ce que la réalité ?
La réalité est-elle objective ? Voire même, existe-t-elle en dehors de moi ? Pas pour la physique quantique ! En tout cas, sans avoir besoin d’explication scientifique, si la réalité était objective, intangible, pourquoi en avons-nous des descriptions si variées ? Par exemple, combien de versions y aurait-il si on demande aux dix participants d’une réunion d’une demi-heure de raconter le contenu des échanges et de décrire al salle de réunion ? La réalité est sujette à nos perceptions et nos interprétations (notre filtre, guidé par nos croyances), ainsi quand nous en parlons elle est déjà subjective… Qui plus est, ces informations (perceptions et interprétations) sont modifiables à tout moment, alors que pas la réalité.
As-tu remarqué qu’à situation égale, une personne optimiste semble beaucoup plus satisfaite de sa vie qu’une personne pessimiste ?
Leur différence repose a priori, au départ du moins, sur leurs lectures de leur vécu. Leur point de vue (optimiste ou pessimiste) est une croyance (leur grille de lecture du monde). Ce que chacun a pu constater c’est que mon regard optimiste me facilite l’accès à des solutions ou opportunités, que je peux saisir et activer. Mes actions forgent ainsi ma nouvelle réalité, et cela évolue au gré de mes interprétations (guidées par mes croyances). Au contraire, quand ma tendance est au pessimisme (n’est-on pas tous plus ou moins l’un ou l’autre selon les moments ?) je me focalise sur ce qui pose problème (ou même ce qui est susceptible de me poser problème) et j’identifie des obstacles. Vais-je alors faire l’effort de les franchir (sans même identifier la porte, que mon côté optimiste aurait perçue) ou vais-je renoncer de par cette difficulté ?
Selon le point de vue qui me guide, les chemins empruntés divergeront vite !

Quel rapport avec la gratitude ?

La gratitude, qui allie acceptation et remerciement, est un choix de lecture extraordinairement puissant.

La gratitude n’est-elle pas la base de la prière ? Par opposition à la plainte ou aux supplications ?
Demande comme si tu avais déjà obtenu = remercie pour ce que tu vois comme ton bel avenir.
Alors que la plainte ou la supplication focalise sur ce qui pose problème, ce qui naturellement l’amplifie (lui donne plus de place).
En remerciant pour ce que j’ai d’agréable, j’en amplifie la conscience et cela éclaire ma journée (douche matinale, rayon de soleil, croquer un fruit, un signe pour me saluer…). Je m’en réjouis.
En remerciant pour ce qui me semble actuellement désagréable, je m’oriente vers le sens que cela a pour moi et vers la résolution (l’embouteillage, la maladie, la dispute…). Quel est le message (le cadeau mal emballé) de ce qui arrive ? De quel déséquilibre résulte cette situation ? Déséquilibre au niveau de mes pensées, de mes émotions, de mon corps, de mes relations… Comment pourrais-je m’en occuper avec amour pour moi ? Suis-je prêt.e à me respecter davantage ?
Un exemple, de plus en plus courant, de déséquilibre avancé est le burn out. Or les personnes qui ont vécu cette expérience douloureuse reconnaissent, a posteriori, qu’elles ont eu des informations préalables sur leur déséquilibre… et qu’elles ont préféré ne pas les prendre en considération pour rester fidèle à des messages extérieurs (engagement professionnel, famille…) et en rester à l’habitude acquise de ne plus se fier à elles-mêmes (sacrifice de soi). C’est au final, très cher payé.

Quel est l’intérêt de la gratitude ?

La gratitude attitude m’incite à développer ma conscience de ce que je vis.
Chaque soir, je pose un regard bienveillant sur ma journée et remercie pour ce qui m’a été agréable.
Chaque matin, je remercie pour la journée qui s’annonce et annonce ce que j’en espère (j’oriente mon regard).
Remercier, c’est ouvrir mon cœur au meilleur, c’est m’émerveiller.
C’est accueillir ma puissance personnelle, et lui reconnaître le pouvoir de transformer chaque situation.

La gratitude me permet de surfer, avec sérénité, sur les vagues de la vie…
qui n’est pas qu’un long fleuve tranquille ! 

Pour célébrer cette journée importante pour moi, et valoriser l’importance des liens humains,
je t’offre le mode d’emploi pour créer ton groupe de dynamisation : un outil pour amplifier la puissance personnelle au travers d’un travail de coopération.