Ne pas choisir c’est choisir de…
laisser les autres, les circonstances décider pour moi.

Par exemple, si je suis au restaurant (ah non, ce n’est plus une option, bon on va essayer de se rappeler ce que c’était avant) et que je ne veux pas choisir ce que je vais manger, je choisis soit de ne pas manger, soit je choisis de laisser quelqu’un d’autre commander pour moi, soi, ce qui revient au même, je dis « Comme toi ».
Face à chaque situation de vie, il me semble que, malgré les apparences ou la pensée majoritaire, j’ai toujours le choix. Pas toujours mon choix prioritaire (comme aller au restaurant en France ce 5 mai) mais le choix de ce que je vais manger ou pas aujourd’hui (car je suis en France). Même en situation de privation de liberté, je reste libre de mes pensées. Nelson Mandela ne l’a-t-il pas montré ?

Quels sont mes choix ?
Le choix d’accepter ce qu’on me présente, le choix de questionner, d’enquêter, le choix de fuir dans les drogues, le choix de nous engager dans la direction que nous souffle notre intuition…

Par essence, les choix sont toujours multiples.
Au moins 3, sinon c’est un piège !
En coaching, je suggère d’ouvrir les options à 5 possibilités de choix, dont au moins un est complètement loufoque (genre : aller vivre sur Mars).

Lorsque mes choix sont différent de ceux de la majorité, cela demande de l’audace, du courage. N’est-ce pas ce qui a été nécessaire aux « résistants » de la 2nde guerre mondiale (et plus récemment par exemple aux syriens qui fuient leur pays…) ? Certes l’histoire les a valorisés… mais ça c’est après ! Certains sont morts d’avoir été clandestins avant d’être reconnus.
Ma vie c’est maintenant, ce n’est pas les récompenses que j’en attend.
Vivre, c’est suivre la voie de mon cœur, même quand elle me surprend énormément (ce qui est mon cas pour la transition que je célèbrerai le 13 juin).

Cette période historique ne nous invite-t-elle pas à choisir notre voie ?
Vais-je suivre la voie de mon cœur ou chercher à la mettre en sourdine ?
En ce qui concerne la situation actuelle, ne sommes-nous pas arrivés à une intersection historique ?
Il me semble que ces jours-ci, nous avons la possibilité et la responsabilité de choisir dans quel monde nous avons envie de vivre !
Un peu comme le choix du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Comme celui de Martin Luther King avec son discours « I have a dream » (J’ai un rêve) pour que les noirs américains accèdent à la liberté…

Alors quel est ton rêve pour les mois et années à venir ?

Assurément, même privé de liberté : je reste libre de rêver !
Vais-je assumer la responsabilité de mon rêve ?
Vais-je avoir l’audace de lui donner vie ?

Auto-coaching :

J’observe mes réactions aux circonstances : sont-elles en mode « mais » ou en mode « OK, alors je … ».
Dans quels domaines de vie est-ce que je me sens libre de mes choix ? Perso, pro, famille, couple, social ?
Dans quelles circonstances, j’ai tendance à me sentir victime et résigné.e ?
Si je me sentais libre et responsable, qu’est-ce que j’aimerais vivre et partager ?

5 mais ou 5 options : c’est mon choix

Poster un Commentaire

  S’abonner  
Notifier de